Depuis les elections communales du 24 mai dernier et la contestation de ses resultats par l’opposition, les Burundais vivent dans la peur d’une recrudescence de la violence.
Aucune nuit ne se passe sans qu’une grenade explose. Les bistrots, menages et autres lieux publics sont la cible de ces attaques qui ont déjà fait plus de six morts et une cinquantaine de blesses.
La question que tout le monde se pose est celle de savoir qui est derriere ces actes de terreur.
Pour le moment, la police peine a mettre la main sur les responsables de ces actes. Le pouvoir met en garde contre quiconque voudrait perturber le deroulement des elections indiquant que tous les moyens seront utilises pour assurer un scrutin transparent dans la serenite.
Mais pour l’opposition qui a decide de boycotter le scrutin, ces attaques a la grenade sont un montage du pouvoir pour arrêter les leaders des partis regroupés au sein de l’Alliance des Démocrates pour le Changement(ADC-Ikibiri)
Quoi qu’il en soit, il est evident que la classe politique dans son ensemble ne demontre pas un leadership fort et la retenue indispensable en cette periode cruciale. Le dialogue semble rompu et on se dirige vers un reste de scrutin avec un seul parti en course, ce qui decredibilise le processus democratique qui avait été amorce en 2005 et ouvre une periode d’incertitute pour le pays.
Savoir ceux qui sont derrière la terreur ne sert à rien mais savoir pourquoi cette terreur serait pertinent.